L’étang de Perreuse, d’une superficie de 20 hectares, endigué et empierré au moyen-âge par les moies en vue de pisciculture, était régulièrement nettoyé, et entretenu pour les besoins de l’abbaye. Plus récemment, le nettoyage de l’étang donnait une occasion à de joyeuses retrouvailles. Il faut baisser le niveau de l’étang, poser les filets, utiliser nasses ou épuisettes pour capturer tous les poissons, le tout dans une ambiance de kermesse à grand renfort de curieux et de badauds qui se partageaient la pêche.
L’aqueduc est un ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d’eau de la Marne et de l’Aisne de 21,43 km de long, affluent du Surmelin3. La longueur totale de l’aqueduc est de 128,61 km. Sa pente est faible : élevé de 128 m d’altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m d’altitude à son extrémité, soit une pente de 0,10 m/km, suffisante toutefois pour l’écoulement de l’eau par simple action de la gravité. Son débit moyen est de 22 000 m3/jour1.
L’ouvrage est, par endroits, constitué d’une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large5. De nombreuses parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. L’exploitation de l’aqueduc est géré par Val d’Europe Agglomération, qui l’a acheté en 2015 à la régie Eau de Paris et le Syndicat des eaux de la Brie6.
La prise d’eau de l’aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le département de l’Aisne, à 85 km à vol d’oiseau à l’est de Paris. L’ouvrage traverse successivement le sud de l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, avant de parvenir à Paris par la porte de Ménilmontant et d’aboutir au réservoir de Ménilmontant.
L’aqueduc franchit 21 vallées d’une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d’autant de siphons. Son parcours emprunte les plateaux de l’est parisien, se terminant sur le massif de l’Aulnoye et la colline de Belleville. Il fait usage de deux grands siphons : l’un entre Dampmart et Chessy pour franchir la Marne, l’autre entre Rosny-sous-Bois et Le Raincy près du plateau d’Avron5. Jusqu’à son franchissement à Chessy, l’aqueduc suit plus ou moins le cours de la Marne, en altitude sur sa rive sud. Après Chessy, l’aqueduc oblique vers le nord avant de se diriger vers l’est et Paris.
Le 19 juillet 2018, une passerelle reliant Chessy à Dampmart a été ouverte au public, assurant ainsi la continuité terrestre du parcours de la Dhuys depuis son début. Elle a été posée à l’endroit exact où se trouvait le pont-aqueduc en pierre qui franchissait la Marne à cet endroit et qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1940 durant l’invasion allemande. Celui-ci a été remplacé par un siphon immergé. Une partie des pierres restantes de ce pont a été utilisée par le sculpteur Jacques Servières pour réaliser des statues sur ce qui est devenu maintenant le Jardin de sculptures de la Dhuys, sur la rive côté Chessy.
L’aqueduc de la Dhuis (également écrit Dhuys) et prononcé [d̪yiz] est un aqueduc souterrain d’Île-de-France et d’Aisne en France, construit entre 1863 et 1865. Il sert à fournir en eau les communes du Val d’Europe, dont le complexe Disneyland Paris à l’est de l’Île-de-France1,2. A sa construction il permettait de desservir Paris en eau potable à partir de la Dhuis. Il parcourt 128,61 km presque à l’horizontale. Il appartient à Val d’Europe Agglomération depuis 2015.