Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the complianz-gdpr domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /var/www/vhosts/tourisme.jouarre.net/httpdocs/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the updraftplus domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /var/www/vhosts/tourisme.jouarre.net/httpdocs/wp-includes/functions.php on line 6114
Aqueduc de la Dhuys - Le tourisme à Jouarre

L’aqueduc de la Dhuis (également écrit Dhuys) et prononcé [yiz] est un aqueduc souterrain d’Île-de-France et d’Aisne en France, construit entre 1863 et 1865. Il sert à fournir en eau les communes du Val d’Europe, dont le complexe Disneyland Paris à l’est de l’Île-de-France1,2. A sa construction il permettait de desservir Paris en eau potable à partir de la Dhuis. Il parcourt 128,61 km presque à l’horizontale. Il appartient à Val d’Europe Agglomération depuis 2015.

En 1852, le Baron Haussmann entame ce qu’il a appelé dans ses mémoires « La bataille des eaux de sources ».

A cette époque, Paris ne disposait, tant pour le service public que pour les besoins domestiques, que de 80 400 mètres cubes par jour (80,4l par habitant), presque exclusivement amenée par le canal de l’Ourcq ou puisée en Seine.

Une même canalisation desservait le service public et le service privé.

Les épidémies survenues pendant le second empire ont montré que les eaux de Seine étaient chargées d’impuretés en partie à cause des égouts de la ville et que les eaux du canal de l’Ourcq, pourtant mieux protégées, étaient également de mauvaise qualité.

En 1853, le Préfet de Paris, Haussmann, conseillé par l’inspecteur général des eaux et forêts Belgrand, rejette les propositions d’accroissement du débit de pompage en Seine. Et en 1855 le conseil municipal adopte le principe des deux services, l’affectation des eaux anciennes au service public, et l’adduction, pour le service privé, d’eaux dérivées dans des aqueducs voûte et distribuées par une canalisation spéciale.

Des recherches sont donc effectuées et il s’avère que toute les sources ayant un débit acceptable, une bonne altitude et pouvant être dérivées facilement par un ouvrage gravitaire se situent à la limite de la lentille de gypse du bassin parisien, c’est à dire à plus de 100 km de Paris.

Un premier projet comprenait la dérivation par le même aqueduc des sources de la Somme-soude

(Région d’Épernay) en même temps que les sources de la Dhuis (région de CONDE-EN-BRIE) et de quelques autres peu importantes devant servir d’appoint.

Il fut dressé, après la sécheresse de 1858, un nouveau projet s’appliquant aux seules sources de la Dhuis, en réservant la possibilité de jeter plus tard dans l’aqueduc les sources complémentaires voisines. Ce projet qui comportait l’arrivée de l’eau à Paris à l’altitude de 108m environ a été approuvé par le conseil municipal le 18 mai 1860.

Les sources de la Dhuis avaient été acquises par la ville de Paris le 29 juillet 1859.

La dérivation de ces sources a été déclarée d’utilité publique par décret du 4 mars 1862.

Les travaux ont été commencés à la fin de juin 1863, l’eau a été introduite dans l’aqueduc le 2 août 1865 et la distribution de Paris a commencé à fonctionner d’une manière régulière le 1er octobre 1865.